Courte comparution du père de l’enfant enlevé à Sainte-Paule
Radio-Canada
Le père qui aurait enlevé son enfant en septembre dernier à Sainte-Paule n'aura finalement pas à subir une évaluation de son état mental.
L’accusé a refusé de se présenter à la rencontre virtuelle planifiée avec l’Institut Philippe-Pinel afin d’évaluer sa capacité à subir un procès. Lors d’une comparution antérieure, le juge Jules Berthelot avait ordonné qu’une telle évaluation soit réalisée en vertu de l'article 672.11 a) du Code criminel.
Puisque l'accusé a refusé de coopérer, le procureur de la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCPDirecteur des poursuites criminelles et pénales) a demandé au juge de considérer que l’individu était apte à subir un procès.
L’avocate de l’accusé, Me Nina-Anne Tremblay, s’est dite d’accord avec la Couronne et indiqué qu’elle n’avait aucun doute sur les capacités de l’homme à suivre les procédures en cours contre lui.
Le juge a donc annulé son ordonnance et a fixé le retour en cour de l’accusé le jeudi 28 octobre 9 h 30 à Matane pour l’enquête sur remise en liberté. Le témoignage de l’enquêteur au dossier devrait alors être entendu.
L’homme à l’origine de la plus longue Alerte Amber du Québec fait face à une dizaine d’accusations, dont celle d'avoir tenté de causer la mort des agents de la paix et d'avoir séquestré, emprisonné ou saisi de force une autre personne.
Le père de famille est aussi accusé d’avoir volé deux armes à feu et d’avoir été en possession d'armes prohibées, alors que ça lui était déjà interdit par la cour.