CHSLD: un projet pilote pour harmoniser des établissements privés
TVA Nouvelles
La ministre responsable des Aînés et des proches aidants, Marguerite Blais, a annoncé, jeudi, un projet pilote d’harmonisation des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) publics et privés.
La démarche de Québec vise à rendre les services offerts comparables dans l’ensemble des CHSLD, y compris les établissements privés non conventionnés (PNC).
Trois établissements privés ont ainsi été retenus pour ce projet pilote: les CHSLD PNC Côté Jardins ainsi que Jardins du Haut-Saint-Laurent à Québec et Résidence du Bonheur à Laval.
Les trois sites étaient soumis à certains critères d’admissibilité, tels que la qualité des soins et services, l’adéquation des ressources humaines et de gestion ainsi que la conformité des bâtiments.
«Nous mettons en place les conditions nécessaires pour offrir des services de la plus haute qualité partout au Québec, de manière uniforme, dans un souci de sécurité et de qualité de vie pour les personnes hébergées», a indiqué Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, dans un communiqué.
«La pandémie est venue mettre en lumière des situations épouvantables que nous souhaitons corriger en conventionnant les CHSLD privés», a ajouté Mme Blais.
Réagissant à la démarche du gouvernement Legault, l’Association des établissements de longue durée privés du Québec (AELDPQ) évoque un début attendu dans la mise en place des conditions optimales pour une meilleure qualité de service pour les résidents hébergés.
Ayant déjà dénoncé le sous-financement des établissements PNC, l’association s’interroge sur les 300 millions $ prévus en 2019 pour les CHSLD PNC qui n’ont jamais été octroyés et presse Québec de mettre en place des mesures de soutien financier pour l’ensemble des établissements.
«Nous réitérons notre demande de participer au déploiement optimal de la démarche qui mènera éventuellement au conventionnement», a précisé l’AELDPQ.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».