Campement propalestinien: front commun contre la demande d’injonction de McGill
TVA Nouvelles
Même si l’injonction demandée par McGill pour démanteler le campement propalestinien sur son terrain n’identifie personne, de nombreux groupes se sont présentés à la cour pour faire front commun contre la demande de l’Université, dont des organisations juives.
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«C’est [un campement] très pacifique, qui n’est pas permanent. Une des façons de passer un message, c’est par la manifestation et ici, il n’y a pas deux solitudes, des Juifs et des Palestiniens travaillent ensemble», a lancé Me Julius Grey, ce lundi au palais de justice de Montréal.
Me Grey, qui représente l’Association des Palestiniens et Juifs unis, s’exprimait en lien avec la demande de l’Université, qui a saisi les tribunaux afin de forcer le retrait du campement installé depuis deux semaines.
L’Université allègue des risques pour la santé et la sécurité des campeurs, tout en s’inquiétant des manifestations et contre-manifestations qui ont lieu à proximité de ses locaux.
«Nous demandons que le tribunal interdise le campement ou l’occupation, de quelque manière que ce soit [...] le campus du centre-ville de Montréal», peut-on lire dans la demande rédigée en anglais.
McGill veut aussi que le tribunal interdise «toute manifestation» qui va à l’encontre de ses règlements, sur ses terrains au pied du mont Royal.
