Brigitte Bardot condamnée à 28 000$ d'amende pour injures publiques
TVA Nouvelles
L'actrice Brigitte Bardot, qui avait qualifié en 2019 les habitants de La Réunion, département français de l'océan Indien, d'«autochtones ayant gardé leurs gènes sauvages», a été condamnée jeudi par la justice à 20 000 euros (28 000$ CAD) d'amende pour injures publiques.
Poursuivi pour complicité d'injures publiques, Bruno Jacquelin, l'attaché de presse de l'ancienne actrice française de 87 ans, a été condamné à 4000 euros (5 700$) d'amende.
À la demande de son employeuse, il avait transmis le courrier litigieux dans lequel figurent les propos poursuivis à plusieurs médias, dont l'AFP.
Le 7 octobre, lors du procès, le parquet avait requis 25 000 euros (36 000$) d'amende à l'encontre de l'ancienne vedette qui s'est engagée dans la défense de la cause animale et 5 000 euros (7 000$) contre son collaborateur
Créatrice d'une fondation portant son nom et œuvrant à la protection des animaux, elle avait adressé en mars 2019 une lettre ouverte à Amaury de Saint-Quentin, alors préfet de La Réunion.
Se disant «envahie par des lettres (...) dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux», Brigitte Bardot avait affirmé que «les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages».
Elle avait aussi comparé La Réunion à «l'île du diable» avec «une population dégénérée encore imprégnée (...) des traditions barbares qui sont leurs souches».
Ces invectives avaient provoqué une grande indignation dans l'île. Annick Girardin, à l'époque ministre française des outre-mer, avait adressé une lettre ouverte à Mme Bardot. «Le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit» avait-elle rappelé.
Le député Jean-Hugues Ratenon (LFI, gauche radicale), plusieurs associations antiracistes françaises ainsi que des associations et groupements religieux hindous avaient ensuite porté plainte contre l'ancienne actrice.
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