Blessing Dugbeh écope de nouveau de 5 ans de prison pour agression sexuelle
Radio-Canada
Blessing Dugbeh, de Sherbrooke, passera encore quatre ans et demi derrière les barreaux pour avoir commis des agressions sexuelles sur quatre mineures alors qu’il se savait porteur du VIH. Il a plaidé coupable, mercredi, aux accusations d'agressions sexuelles graves mettant la vie en danger pour des événements survenus en 2016 et 2017.
L’individu de 24 ans est déjà détenu depuis 2017 à la suite de deux événements d’agressions sexuelles en groupe sur des adolescentes.
Blessing Dugbeh a mis fin aux procédures judiciaires qui s’étiraient depuis près de cinq ans en avouant sa culpabilité, évitant ainsi aux victimes de venir témoigner lors d'un procès qui était prévu en avril 2022.
La nouvelle peine de cinq ans, à laquelle six mois de détention provisoire ont été retranchés, lui a été imposée par la juge Claire Desgens de la Cour du Québec.
C'est une peine raisonnable qui répond à tous les critères de détermination de la peine. C'est une peine individualisée qui s’ajoute aux autres gestes. Ce sont des gestes empreints d’immaturité. C’est une peine de cinq ans qui s’ajoute à celle de cinq ans que vous avez purgée, explique la juge Desgens.
Deux victimes ont déposé des lettres au tribunal pour expliquer les conséquences de ses gestes.
Tu ne te considérais même pas comme un agresseur. Quand je t'avais oublié, j’ai reçu un appel d’une enquêtrice pour me rencontrer. J'ai appris que tu étais atteint du virus de l'immunodéficience humaineVIH, pas la chlamydia, par l'herpès, le virus de l'immunodéficience humaineVIH. Pour moi, j’avais le sida et ça correspondait à la mort. Plus personne ne voudrait de moi. Je suis sale, je te déteste, a lancé une victime à Blessing Dugbeh.
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