Avis aux campeurs et aux citoyens de la Gaspésie : « gardez votre bois chez vous! »
Radio-Canada
L’Agence canadienne d’inspection des aliments fait appel au public pour aider à contenir la propagation de l'agrile du frêne en Gaspésie.
On a besoin de l'aide du public, avise le biologiste aux enquêtes phytosanitaires pour l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Olivier Morin.
Il invite les citoyens et visiteurs de Carleton-sur-Mer, où l'insecte ravageur a été signalé une première fois en juillet 2022, à garder les branches et les arbres sur place pour éviter de propager l’agrile aux municipalités voisines.
Les visiteurs qui habitent des zones où l’agrile du frêne a été détecté sont aussi appelés à ne pas déplacer de bois de chauffage en Gaspésie ou au Bas-Saint-Laurent.
La 132, c'est une route touristique. On sait que le bois de chauffage est un vecteur important pour l'agrile du frêne. On pense que ce serait des campeurs qui apportent leur bois de chauffage pour éviter de l'acheter sur place qui auraient introduit l’agrile en Gaspésie, explique-t-il.
Depuis le printemps, on a déployé un système de surveillance autour de la péninsule gaspésienne pour avoir une meilleure idée du territoire affecté, indique le biologiste.
Pour le moment, l’insecte semble se confiner au territoire de Carleton-sur-Mer en Gaspésie.
Cependant, l'insecte ravageur a été observé à Mont-Joli, au Bas-Saint-Laurent, sur un arbre en bordure d'une voie publique.
L'insecte peut attaquer et tuer des arbres en santé, parfois par milliers, notamment dans le sud de la province. Et la facture pour tenter d'endiguer sa propagation est très salée.