Avec le tramway, le maire Bruno Marchand veut faire la «guerre à la congestion»
TVA Nouvelles
Avec le tramway, loin de faire la «guerre à l’auto», le maire Bruno Marchand compte faire la «guerre à la congestion», dans le contexte où les bouchons de circulation pourraient être pires que prévu dans 15 ans.
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«Si la seule alternative qu’on a en 2040 c’est la voiture, on est tous cuits», tranche le maire de Québec dans une entrevue éditoriale menée dans le cadre de la rentrée.
C’est le constat qui le motive à tenir à bout de bras le projet structurant, encore peu populaire à Québec. M. Marchand veut démonter les arguments de ceux qui lui reprochent d’être contre les automobilistes.
«La guerre à l’auto, dont on m’accuse, ce n’est pas ça. C’est une guerre à la congestion qu’on fait.»
M. Marchand explique qu’en 2023, 16 000 nouveaux habitants sont venus s’installer à Québec, un nombre jamais vu depuis «des décennies». «Imaginez en termes de déplacements. On vous avait dit qu’il y aurait 100 000 déplacements de plus par jour en 2040. C’est fou! Si on continue à ce rythme-là, à 16 000, on n’aura pas 100 000 déplacements de plus en 2040. On va avoir 200 000, 300 000 déplacements de plus en 2040.»
Tous ces citoyens devront avoir des options diverses pour se déplacer, dont le tramway, sinon la congestion sera énorme, appréhende-t-il. Rappelons que le vaste Plan CITÉ présenté par CDPQ Infra permettra d’accueillir 40 000 passagers de plus par jour dans le transport collectif.
Le maire se targue de ne pas gérer par calcul politique ou pour assurer sa réélection dans un an. À preuve, ajoute-t-il, il a pris plusieurs décisions impopulaires et qui nécessitent «du courage». Il cite le fait d’accroître la taxe sur l’immatriculation – dont la hausse n’a pas encore été précisée – pour financer le transport collectif, d’appuyer le projet de tramway et d’améliorer le transport actif par l’ajout de pistes cyclables, notamment.
