Au tour des travailleuses en CPE syndiquées à la FTQ de débrayer
Radio-Canada
Le milieu des centres de la petite enfance (CPE) sera de nouveau touché par des journées de grève en début de semaine, dans l'espoir de faire débloquer les négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Lundi et mardi, ce sont les travailleuses membres du Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES-FTQSyndicat québécois des employées et employés de service), affilié à la FTQ, qui débrayeront dans dix CPE au Québec, notamment dans les régions des Laurentides, de la Capitale-Nationale et de Montréal.
Elles espèrent se faire entendre auprès de Québec alors que les négociations reprendront le 21 octobre avec leur syndicat qui parle d'impasse dans les discussions.
Sa présidente, Sylvie Nelson, a rappelé que les négociations achoppent principalement sur la question des salaires qui exigent un rattrapage important.
À l'instar d'autres syndicats, SQEES-FTQSyndicat québécois des employées et employés de service demande des augmentations autour de 27 % sur trois ans, autant pour les éducatrices que pour les travailleuses occupant d'autres postes dans les CPE, comme en cuisine, à l'administration et l'entretien.
Je pense que ce n'est pas des demandes exagérées étant donné le travail qu'elles font. Je ne sais pas ce que le gouvernement attend, mais ça va déserter. Plusieurs quittent.
À l'heure actuelle, dans un CPECentre de la petite enfance, une éducatrice qualifiée gagne 19 $ au premier échelon, et jusqu'à 25,18 $ au 10e et dernier échelon.