Attentat d'Air India en 1985: un des accusés a été assassiné
TVA Nouvelles
Un des accusés qui a été acquitté dans l’affaire de l’attentat à la bombe perpétré contre un vol d’Air India en 1985 a été tué par balle jeudi à Surrey, en Colombie-Britannique, a rapporté Global News.
Ripudaman Singh Malik aurait été abattu en matinée dans le quartier de Newton.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a été appelée vers 9 h 30 après une alerte de coups de feu. Les policiers ont alors trouvé un homme souffrant de blessures par balle à leur arrivée.
«L’homme a reçu les premiers soins des agents présents jusqu’à ce que les services de santé d’urgence prennent en charge ses soins», a déclaré l’agent Sarbjit Sangha.
«L’homme blessé a succombé à ses blessures sur place». Les enquêteurs envisagent la possibilité que la fusillade ait été ciblée après qu’un véhicule suspect ait été retrouvé en feu à plusieurs pâtés de maisons de l’événement. Un deuxième véhicule en fuite pourrait aussi être impliqué, selon la police.
Aucune arrestation n’avait encore été faite en début d’après-midi, mais l’équipe intégrée d’enquête sur les homicides (IHIT) de la GRC s’occupe de l’enquête.
Ripudaman Singh Malik avait été acquitté en 2005 des accusations de meurtre collectif et de complot après un attentat à la bombe contre un vol d’Air India le 23 juin 1985.
Air India, qui était alors la compagnie aérienne nationale de l’Inde, avait été bombardé en représailles de l’attaque du gouvernement indien du Temple d’or d’Amritsar, qui avait fait des centaines de morts chez les pèlerins sikhs un an plus tôt.
Ripudaman Singh Malik et Ajaib Singh Bagri, aussi acquitté, auraient été membres d’un petit groupe de militants de la Colombie-Britannique qui auraient placé des bagages piégés sur deux vols de correspondance de l’aéroport de Vancouver.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».