Assemblée nationale: le passeport vaccinal obligatoire à compter du 21 octobre
TVA Nouvelles
Le passeport vaccinal deviendra obligatoire pour entrer à l’Assemblée nationale à compter du 21 octobre prochain.
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C’est ce que prévoit le règlement adopté jeudi en fin de journée par les députés au Bureau de l’Assemblée nationale (BAN), sorte de conseil d’administration des parlementaires, et dont l’Agence QMI a obtenu copie.
Majoritaires, la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ) ont voté pour alors que, minoritaires, Québec solidaire et le Parti québécois s’y sont opposés, comme ils l’avaient tous laissé entendre plus tôt dans la journée.
Il prévoit que le personnel administratif et politique travaillant à l’Assemblée nationale, les visiteurs et les journalistes de la Tribune de la presse sont tenus «d’être adéquatement protégés contre la COVID-19» et de le prouver en présentant leur code QR afin d’accéder au complexe du Parlement.
Les personnes qui ne remplissent pas cette condition et dont la présence est requise entre les murs de l’Assemblée nationale, dans son centre d’accueil ou dans l’édifice Pamphile-Le May adjacent, pourront donc être suspendues sans soldes, à l’exception du personnel des cabinets des ministres.
Même que le fait d’être non vacciné «constitue à la fois un motif sérieux pour résilier un contrat de travail et une cause juste et suffisante justifiant un congédiement», peut-on y lire.
C’est donc dire qu’une personne travaillant à l’Assemblée nationale court la chance d’être suspendue et même congédiée d’ici l’entrée en vigueur de ce nouveau règlement puisque le délai minimal pour obtenir ses deux doses et son passeport vaccinal est de cinq semaines, selon les recommandations de la santé publique.
Qui plus est, le règlement adopté par les parlementaires jeudi a préséance sur tout convention collective et contrat individuel de travail, selon le texte qui a été adopté.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».
Libéraux et solidaires ajoutent leurs voix à celle d’Yvon Charest, qui recommande de profiter de la réfection du pont de Québec pour en abaisser le tablier afin de pouvoir y faire circuler un mode de transport structurant. Or, selon nos informations, le gouvernement Legault n’a pas du tout l’intention d’emprunter cette direction.