Après le Grand parc de l’Ouest, Plante veut créer un Poumon vert de l’Est
Radio-Canada
Projet Montréal s'engage à « acheter, protéger et préserver » au moins 230 hectares de terrains au cours de son prochain mandat, surtout dans l'est de l'île, où le parti souhaiterait créer un « réseau d'espaces verts » dans les arrondissements de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et d’Anjou.
La formation politique de la mairesse sortante, Valérie Plante, a profité de la huitième journée de campagne électorale pour dévoiler vendredi matin ce qu'elle considère comme son engagement phare pour l'Est : créer un poumon vert qui puisse devenir l'équivalent du Grand parc de l'Ouest.
Pour ce faire, Projet Montréal promet notamment d'agrandir substantiellement le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies et celui du Bois d’Anjou. Questionnée sur le sujet, Mme Plante a toutefois refusé d'en dire davantage sur sa stratégie d'acquisition afin d'éviter la spéculation.
Le parti promet également de préserver la vocation d’espace vert du Golf métropolitain d’Anjou, contrairement à ce que souhaite l'équipe du maire d'arrondissement Luis Miranda – avec qui Ensemble Montréal a conclu une alliance électorale – et de créer des corridors verts dans les secteurs Mercier-Est et l'Assomption-Sud.
Ces projets, explique-t-il, s'ajouteraient à la mise en valeur de l'île Sainte-Thérèse, où la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) aimerait mettre en place un parc écotouristique.
On fait passer l'Est de Montréal du gris au vert.
La cible de 230 hectares pour les quatre prochaines années correspond à ce que l'administration Plante a réussi à acquérir depuis son arrivée au pouvoir en 2017, a expliqué en point de presse le candidat dans Saint-Jacques Robert Beaudry, par ailleurs responsable de la stratégie immobilière au comité exécutif.