Alexis Brunelle-Duceppe demande l’abolition de la prière à la Chambre des communes
Radio-Canada
Le député du Bloc québécois dans la circonscription de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, plaide en faveur de l’abolition de la prière à la Chambre des communes.
Ce dossier n’est pas sans rappeler celui de la prière au conseil municipal de Saguenay, lequel a été porté jusqu’en Cour suprême sous le règne de l’ex-maire Jean Tremblay. Le Bloc québécois avait formulé une première demande en ce sens concernant la Chambre des communes en 2019.
« On prie Dieu et on prie pour la reine d’Angleterre. Je pense que cette tradition-là n’a plus sa place dans une institution comme le Parlement canadien. On le fait dans le respect de toutes les croyances et de toutes les non-croyances. »
Sa formation politique souhaite que le moment consacré à la prière soit remplacé par une période de recueillement.
Beaucoup de gens n’étaient pas au courant que cette prière avait toujours bel et bien lieu. Avant de prendre la parole en chambre, j’ai consulté mon groupe jeunesse. Toutes les réactions ont été : ''Voyons donc! Il y a encore une prière?'', a souligné Alexis-Brunelle Duceppe au cours d’une entrevue accordée à C’est jamais pareil.
Dans un autre ordre d’idées, Alexis Brunelle-Duceppe se réjouit de la décision du gouvernement canadien d’offrir des vols nolisés à des Ukrainiens qui veulent venir au pays pour fuir la guerre. Ottawa en a fait l’annonce mercredi matin.
Enfin! Ça fait quelques mois que je me bats pour ça. Au jour sept de la guerre, on avait proposé l’idée. C’est pour dire à quel point on a mis de la pression sur le gouvernement. Finalement, ça commence par trois vols, en espérant qu’il y en ait d’autres. Ceux qui seront les plus heureux ce matin seront ceux et celles qui pourront embarquer dans des avions pour s’en venir ici, a fait valoir le député bloquiste.
Quant aux délais encourus par nombre de citoyens pour le traitement des passeports en raison d’un manque d’effectifs, Alexis Brunelle-Duceppe veut qu’Ottawa agisse rapidement.
« Ça n'a pas de maudit bon sens. On savait qu’à la suite de la pandémie, on savait qu’il y aurait une forte demande par rapport aux passeports. C’était évident. On avait levé le drapeau au Bloc québécois, mais on ne nous a pas écoutées. »