Aide médicale à mourir: «J’ai un doute» sur les intentions des députés
TVA Nouvelles
L’ancienne infirmière, Régine Laurent doute des intentions de certains députés qui disent avoir tout tenté pour faire adopter le projet sur l’aide médicale à mourir.
«J’ai un doute dans ma tête. Est-ce que tous les caucus de tous les partis sont d’accord avec l’élargissement de l’aide médicale à mourir. De ce que j’ai entendu hier soir, je suis obligé de dire que j’ai un doute», explique l’ancienne présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec.
D’ailleurs, elle croit même que certains ont peut-être ralenti le processus.
«J’ai entendu certaines questions de quelques députés et je ne suis pas surprise que nous n’y soyons pas arrivés. Il y a des questions que tu poses quand tu ne veux pas que ça avance», dit-elle à l’émission le Bilan à LCN.
Elle persiste et croit que ces députés ont manqué une belle occasion d’aider les patients.
D’ailleurs, elle croit même que l’allongement de la session parlementaire aurait dû être parmi les options pour prouver aux Québécois que leurs intentions étaient bonnes.
«Tout le monde nous a dit que c’était une priorité. Vous auriez pu dire aujourd’hui "nous n'avons pas terminé nos travaux, nous avons choisi de travailler une semaine de plus et nous avons allons recommander que l'Assemblée nationale soit rappelée"», dit Mme Laurent.
