Agrandissement du parc marin : une bonne chose pour le Port de Saguenay
Radio-Canada
Le président-directeur général du Port de Saguenay, Carl Laberge, précise que l’annonce de vendredi matin concernant l’agrandissement du parc marin Saguenay-Saint-Laurent est une bonne chose. Il souligne que l’aire protégée planifiée ne devrait pas nuire aux activités du port. Il rappelle toutefois que la voie maritime du Saint-Laurent est l’un des principaux axes de commerce en Amérique du Nord.
Les nouvelles dimensions du parc marin devraient être officialisées d’ici 2025 et toucheront davantage l’estuaire du Saint-Laurent. Des consultations dans les communautés concernées, où les gestionnaires du Port de Saguenay seront présents, débuteront dans les prochains mois.
La chose qu’on veut s’assurer, c’est qu'au-delà de l’agrandissement, il n’y ait pas des mesures qui font en sorte qu’il y aurait un impact important au niveau des chaînes d’approvisionnement. On ne parle pas juste du Saguenay, on parle du Saint-Laurent. La voie du Saint-Laurent est l’un des principaux axes de commerce en Amérique du Nord. Si jamais il y avait des restrictions, ça affecterait tout le monde, explique M. Laberge.
M. Laberge ajoute que depuis des années, son organisation cohabite avec le parc marin qui couvre une grande partie de la rivière Saguenay.
Au niveau de nos opérations, on n’entrevoit pas de changement important étant donné qu’on est déjà habitué à fonctionner avec le parc marin qui est en place. Par ailleurs, on croit que c’est une bonne nouvelle d’améliorer la protection du béluga. Nous-même, nous sommes très impliqués là-dedans au niveau de recherches scientifiques et de notre implication à la hauteur de ce qu’on peut faire, commente-t-il.
Du côté du gouvernement du Québec, le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, assure que le trafic maritime dans le fleuve Saint-Laurent et sur la rivière Saguenay ne sera pas affecté par l'agrandissement du parc.
Ça n’entrave pas, mais oui, ça vient réglementer, ça vient inciter à certains changements de comportements pour le trafic maritime. Au cours des 25 dernières années, l’industrie s’est très bien adaptée à ces conditions-là, conclut l’élu provincial.
