
Abus sexuels sur son élève de 8 ans: une ex-professeure de Laval obtient sa semi-liberté
TVA Nouvelles
Une enseignante déchue de Laval, qui a agressé sexuellement un élève de huit ans, a obtenu sa semi-liberté après avoir purgé environ le tiers de sa peine grâce à son comportement exemplaire en détention, au grand dam de la victime, désormais adolescente.
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«Mon fils ne comprend pas du tout. Je lui ai expliqué comment la loi fonctionne, mais dans sa tête de jeune adolescent, il se demande c’est quoi le but de donner une sentence de six ans si elle peut sortir après deux», confie au Journal la mère de la victime.
«Il sent que le système ne lui a pas dit les vraies affaires au début», ajoute celle que l’on ne peut nommer, pour protéger l’identité de son fils.
L’ex-professeure Josianne Lévesque purge depuis octobre 2022 une peine pour contacts sexuels sur un élève de 8 ans. Les agressions se sont déroulées dans un contexte de tutorat, mais elle avait été son enseignante en deuxième année du primaire dans un collège privé.
Lévesque refusait de se faire payer pour les séances de tutorat, instaurant plutôt un système de récompenses. Mais elle profitait des moments où elle était seule avec l’enfant pour commettre des abus sur lui. Cela a duré 17 mois avant que le garçon avoue tout à sa mère.
«Pour arriver à vos fins, vous avez fait preuve de manipulation et de préméditation», note la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC).
Malgré la gravité du crime et les nombreuses séquelles causées à la victime, la Commission a accordé une semi-liberté de six mois à Lévesque, mais lui a refusé sa libération conditionnelle totale.
La femme de 45 ans a montré patte blanche pendant son incarcération, ce qui a convaincu les commissaires de la laisser aller en maison de transition afin de poursuivre sa réhabilitation. En prison, elle s’est impliquée avec sérieux dans divers programmes, révèle la décision de la CLCC.
