44 mois pour le grand-père pédophile de Trois-Rivières
TVA Nouvelles
Le grand-père pédophile qui pensait faire l’éducation sexuelle de ses petites-filles passera les prochaines années derrière les barreaux.
Mardi, au palais de justice de Trois-Rivières, l’homme de 69 ans, qui semble pour le moins avoir manqué de discernement, a été condamné à 44 mois de pénitencier.
«L’accusé voulait éduquer ses petites filles sexuellement, il [les] croyait consentantes parce qu’elles ne disaient pas non ou encore il [pensait qu’il] ne leur faisait pas de mal», a souligné la juge de la Cour du Québec, Annie Vanasse, en se basant sur le rapport d’une psychologue lors du prononcé de la peine.
Les fillettes avaient toutes entre cinq et 13 ans au moment des événements, ce qui exclut toute possibilité de consentement admissible. Le grand-père pédophile, dont on ne peut divulguer le nom afin de protéger l'identité de ses victimes, profitait donc des moments de solitude avec les enfants pour les abuser en s’adonnant sur elles à des contacts sexuels intrusifs.
La durée des agressions est importante pour deux des trois victimes, la plus âgée des trois enfants ayant été abusée pendant plus de quatre ans. Cela constitue un facteur aggravant, tout comme la répétition des gestes ou encore la manipulation psychologique des enfants. En effet, le délinquant demandait aux enfants de ne pas parler, sinon «papy allait aller en prison».
La juge Vanasse a souhaité envoyer un message clair à la société en dénonçant ce genre de crime.
«L’agression sexuelle d’un enfant sans défense est un crime ignoble qui crée inévitablement des stigmates permanents sur son développement psychologique et sexuel», a affirmé celle qui préside le tribunal.
«Notre société ne peut tolérer qu’un grand-père estimé par ses petits-enfants profite de leur confiance pour assouvir ses pulsions sexuelles au détriment de leur intégrité psychologique», a-t-elle ajouté.
Pour ses délits, le Trifluvien a plaidé coupable à trois chefs de contacts sexuels le 13 septembre dernier, en plus d’avoir reconnu sa culpabilité pour une agression sexuelle sur la grand-mère des enfants de l’autre côté de la famille, pendant le party du jour de l’An en 2014.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».