15 000 fichiers de pornographie juvénile dans l’ordi d’un aîné
TVA Nouvelles
Un octogénaire qui a maladroitement dit apprécier la beauté des enfants a écopé de deux ans et demi d’emprisonnement après avoir été arrêté en possession de 15 000 fichiers de pornographie juvénile.
« Je... Je... Je ne cherchais pas la pornographie juvénile, juste la nudité, je ne savais pas que c’était illégal. Je le réalise quand même » a bafoué au tribunal Raymond Massé, 81 ans, avant de connaître sa sentence, plus tôt cette semaine.
« J’ai perdu mon emploi. Si j’en prends pour plus que deux ans, ils vont couper ma pension », a-t-il poursuivi dans son plaidoyer pour obtenir la clémence de la cour.
« Moi, moi, moi. Mais vous n’avez pas pensé aux centaines d’enfants qui se faisaient agresser ? Il y avait même un enfant de trois ans dans ces fichiers. Vous ne réalisez pas la gravité de ces gestes. Vous n’auriez pas aimé que ce soient vos propres enfants », l’a ensuite sévèrement sermonné la juge Kathlyn Gauthier, avant d’entériner la suggestion commune de 30 mois de prison et de trois ans de probation.
Le résident de Val-Morin a plaidé coupable à deux chefs de possession de pornographie juvénile, en avril 2019. Il a sévi dès 2012.
Lors de la saisie, Massé avait dans son ordinateur pas moins de 15 000 fichiers qui répondaient aux critères de porno infantile, est-il précisé dans l’énoncé des faits.
C’est lors d’une perquisition dans le cadre de l’enquête Onirique que la Sûreté du Québec s’est mise sur ses traces.
Elle venait de découvrir un document « inquiétant », intitulé How to practice child love. Il s’agissait d’un guide qui explique comment abuser d’un enfant et qui a mené les autorités vers une dizaine d’individus qui l’avaient téléchargé.
Avant de se rendre à la barre des accusés, l’octogénaire a soutiré un dernier baiser à son épouse présente dans la salle.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».