Élections municipales à Trois-Rivières: des organismes demandent des engagements claires
TVA Nouvelles
Des organismes communautaires de Trois-Rivières, qui luttent contre la pauvreté, ont demandé des engagements clairs aux candidats à la mairie, quant à la tarification du transport collectif et à l'accès aux logements, en vue de l’élection municipale du 7 novembre.
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Une quinzaine de représentants du milieu communautaire se sont ainsi réunis près de l’Hôtel de Ville de Trois-Rivières, lundi, pour que la Société de transport de Trois-Rivières (STTR) adopte la tarification sociale.
Cette mesure aiderait les gens en situation de précarité pour qu’ils aient accès à un tarif réduit. Les organismes réunis lundi ont demandé une réduction de 50 % par rapport au prix actuel.
«Les prix montent partout. Pour quelqu’un qui sort de l’aide sociale et intègre le marché du travail, ça lui donnerait une chance. Au début ils n’ont pas d’argent alors COMSEP fournit le transport et après ils sont en mesure de s’acheter la carte. Au salaire minimum ça revient très cher», a indiqué Sylvie Tardif, coordonnatrice du Centre d'organisation Mauricien de services et d'éducation populaire (COMSEP).
Selon le plan soumis par la STTR, un nombre limité de titres «à tarification sociale» pourrait être mis en circulation avec un escompte d’environ 40 %. Le manque à gagner serait de 217 000$, et c’est la ville qui compenserait à même le budget.
Les représentants communautaires ont aussi demandé aux candidats à la mairie que la ville se dote d’un registre des loyers pour assurer une vigie sur les augmentations de prix, mais aussi d’assurer un suivi sur la salubrité.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».