À Calgary, les établissements postsecondaires s’adaptent à l’intelligence artificielle
Radio-Canada
L’Université de Calgary, l'Institut de technologie du sud de l'Alberta et l’Université Mount Royal se penchent sur l’avancée rapide de l'intelligence artificielle (IA) et son implication dans leur système d’enseignement.
Contrairement à certains établissements en Australie, aux États-Unis et en France, aucune de ces trois universités n'envisage d'interdire les outils d'écriture assistée par ordinateur en raison des risques de plagiat.
L’Université de Calgary a créé un groupe de chercheurs chargés d'étudier les capacités de l'IA et ses implications éthiques dans l'enseignement.
Selon la chercheuse principale du groupe de travail sur l’IA, Sarah Elaine Eaton, le travail accompli devient obsolète presque aussitôt qu’il est approuvé en raison du progrès rapide de la technologie.
« C'est une course contre la montre. »
Sarah Elaine Eaton souligne que les chercheurs sont conscients du risque posé par l’intelligence artificielle puisqu'elle peut être utilisée pour violer l’intégrité universitaire.
C'est une préoccupation, car nous savons que l'outil actuel peut fabriquer du contenu, a-t-elle spécifié.
Toutefois, elle ne recommande pas de bannir cette technologie. La professeure estime que dans un contexte d’évolution rapide, cette technologie pourrait devenir encore plus omniprésente.
Le groupe de chercheurs se concentre sur l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle.