«Je ne suis pas revenu pour l’argent», dit Coderre
TVA Nouvelles
Denis Coderre est catégorique. S’il veut redevenir maire, ce n’est pas en raison du salaire qui vient avec la fonction, puisqu’il a gagné davantage au privé, a-t-il assuré lundi tout en réitérant ne pas avoir l’intention de dévoiler ses rapports d’impôt.
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«J’ai des ententes de confidentialité [qui sont présentes] quand on signe pour des raisons commerciales», a résumé M. Coderre, qui explique ces clauses contractuelles par des enjeux de «compétitivité». «C’est une question d’éthique professionnelle et je respecte la signature que j’ai faite», a-t-il ajouté.
Le candidat a néanmoins assuré qu’une fois assermenté maire, il devra inscrire les noms de ses employeurs afin de se conformer au code d’éthique. Il a aussi indiqué que, s’il est élu, il se retirera des délibérations au conseil de ville pour éviter une apparence de conflit d’intérêts dès qu’il sera question de l’un de ses anciens employeurs.
Depuis l’annonce de son retour en politique, le 28 mars dernier, M. Coderre n’a occupé aucun emploi et il a vécu de ses économies, selon ses dires.
Il admet néanmoins avoir gagné «au moins deux fois» le revenu d’un maire, ce qui situerait ses revenus à un montant d’environ 400 000 $. «Je ne viens pas pour une question d’argent. Je viens parce que j’aime Montréal et que je trouve que Montréal est mal géré et qu’il faut s’en occuper», a-t-il ajouté.
L’enjeu de la transparence s’est invité dans la campagne lorsque Mme Plante a rendu publiques ses déclarations de revenus dans la journée de dimanche. Pour l’année 2020, elle a déclaré des revenus totalisant 184 300 $, incluant 28 740 $ en revenus bruts de location.
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