« Police des polices » : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse s’entendent
Radio-Canada
Les gouvernements de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick annoncent une entente de principe pour que l’Équipe d'intervention en cas d'incident grave de la Nouvelle-Écosse agisse comme organisme de surveillance de la police dans les deux provinces.
Cet organisme indépendant a le mandat d’enquêter sur les incidents graves, comme un décès, des blessures graves, des agressions sexuelles et toute autre préoccupation d’intérêt public qui implique des agents de police.
À l’heure actuelle, le Nouveau-Brunswick ne compte pas d'organisme indépendant de surveillance de la police. La province doit donc faire appel à des agences d'autres provinces, comme le Bureau des enquêtes indépendantes du Québec, pour enquêter sur des incidents de ce genre. C'était notamment le cas pour les enquêtes sur la mort de Chantel Moore et de Rodney Levi lors d’interventions policières distinctes au Nouveau-Brunswick.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, explique qu’il est important de pouvoir compter sur un organisme de surveillance indépendant. Il se réjouit de la conclusion de l’entente de principe.
Voilà un exemple de la façon dont les provinces de notre région peuvent collaborer pour que nous ayons un accès direct à l’expertise dont nous avons besoin pour servir nos communautés, souligne M. Higgs, cité dans un communiqué conjoint publié par les deux gouvernements.
Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, cité dans le même communiqué, affirme que les citoyens peuvent faire confiance à l’Équipe d’intervention en cas d’incident grave pour mener des enquêtes complètes et indépendantes.
L’équipe d’intervention en cas d’incident grave de la Nouvelle-Écosse a très bonne réputation, et nous sommes fiers du travail qu’elle accomplit. La collaboration entre les gouvernements favorise et soutient la sécurité publique dans les deux provinces, estime Tim Houston.