Yellowknife et ses employés ratifient une convention collective, mettant fin à la grève
Radio-Canada
La Ville de Yellowknife et ses quelque 200 syndiqués ont adopté une nouvelle convention collective, vendredi, ce qui met un terme à la grève entamée le 8 février. Un vote favorable des employés en journée avait lancé les démarches d'adoption du contrat de travail. Le conseil municipal a suivi, en adoptant un règlement ratifiant l'entente vers 21 h.
Selon un communiqué conjoint du Syndicat des travailleurs du Nord et de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), la nouvelle entente de deux ans prévoit une hausse salariale totale de 5,8 %. Un courriel syndical dont CBC a obtenu copie fait état d'une hausse rétroactive de 3 % pour l'année 2022 et d'une hausse de 2,75 % en 2023.
Le nouveau contrat de travail prévoit également de primes à versement unique de 1800 $ pour les employés à temps plein, de 850 $ pour les employés à temps partiel et saisonniers et de 300 $ pour les employés temporaires, selon le Syndicat des travailleurs du Nord.
Les deux syndicats représentant les employés municipaux et la Ville de Yellowknife avaient indiqué, le week-end dernier, avoir conclu un accord de principe après une semaine de négociations.
Le vote des membres, qui devait avoir lieu en début de semaine, a toutefois été repoussé pour ne pas influencer les négociations des employés de la Société d’habitation du Nunavut, également représentés par l’AFPC. Ces syndiqués ont entamé, pour leur part, un débrayage vendredi.
Dans les deux cas, ce sont les questions salariales qui sont à la source des conflits. À Yellowknife, aucun détail n’avait été annoncé publiquement par les parties avant la tenue du vote.
Depuis le début du conflit, la Ville arguait qu'elle ne pouvait offrir qu'une hausse de 2 % pour 2022 et de 2 % pour 2023.
La Ville et le syndicat tentent de négocier une convention collective depuis mai 2022, alors que l’entente est échue depuis décembre 2021.
Avec des informations de Syndney Cohen et Hilary Bird
