Voici ce qu'on a pensé du spectacle un peu tranquille de la légende du rock Peter Gabriel
Le Journal de Montréal
C’est un Peter Gabriel conquérant qui s’est pointé devant ses inconditionnels massés dans tous les coins du Centre Bell.
Il fallait être un fan fini pour embarquer dès le début de ce spectacle un peu pantouflard. La sono, étouffée au cours des premiers élans du show, ne rendait sans doute pas justice à la prestation.
Sans éclat, le rocker de 73 ans a présenté ses musiciens et on a pu se rendre compte à quel point son bassiste Tony Levine avait la cote au Québec.
D’entrée de jeu, Gabriel ne s’est pas contenté du traditionnel «bonsoir Montréal » pour ravir les francophones nombreux en ce mercredi soir. Ceux qui le suivent depuis longtemps savent à quel point il se débrouille très bien dans la langue de Serge Fiori et de Robert Lepage.
Entre nouveautés et valeurs sûres
Comme il n’a jamais cessé de remettre en question son art et la manière de l’exécuter, Peter Gabriel n’allait pas se complaire dans une série de vieux succès enfilés de façon prévisible. Il a fait une large part à ses compositions plus récentes comme Panopticom, Four Kinds of Horses ou i/o.
Peut-être pour ménager sa voix, intacte dans sa puissance, le musicien britannique a opté pour une mise en matière toute en douceur avec Washing of the Water et Growing Up.