Visite exclusive du plateau de tournage du film «Les Belles-sœurs»
Le Journal de Montréal
C’est officiel : le film Les Belles-sœurs sortira dans les salles obscures du Québec le 4 juillet 2024, et c’est par un heureux hasard que Le Journal a pu visiter le plateau de tournage et assister à une scène de ce long métrage tant attendu.
Il y a de ces avantages à vivre dans un quartier tranquille de Montréal. Comme celui de se retrouver au bon endroit, au bon moment, en faisant une marche avec ses chiens. En tombant sur l’appartement du film Les Belles-sœurs et sur sa productrice, Denise Robert, Le Journal a gentiment été invité à découvrir une scène en primeur.
Scène de cuisine
Dans un appartement exigu du quartier Rosemont, certaines des plus grandes actrices québécoises se donnent la réplique autour d’une table de cuisine. Elles recréent une scène bien connue des Belles-sœurs, la mythique pièce de théâtre de Michel Tremblay de 1968, que l’on transporte pour la première fois au grand écran.
Vêtues de robes fleuries et colorées des années 60, Guylaine Tremblay devient Thérèse Dubuc, Anne-Élisabeth Bossé incarne le personnage de Rose Ouimet, Valérie Blais se glisse dans la peau de Lisette de Courval et Debbie Lynch-White se transforme en Des-Neiges Verrette.
La scène à laquelle Le Journal a la chance d’assister regroupe tout ce beau monde dans une minicuisine où il fait bien chaud sous les gros éclairages de cinéma.
Germaine Lauzon (Geneviève Schmidt, qui porte une perruque et un costume époustouflant dont on a promis de garder la teneur secrète) discute avec Yvette Longpré, interprétée par la chanteuse Ariane Moffatt qui fait ici ses premiers pas au cinéma.
Les amies s’apprêtent à ouvrir les boîtes de timbres-primes GoldStar et en quelques répliques, on comprend pourquoi Denise Robert a voulu voir Ariane Moffatt (*voir autre texte) en audition. L’artiste crève l’écran en plus de sembler s’amuser comme une petite folle.
« Elle est bonne hein ? », lance Denise Robert en pointant le large moniteur. « Comme tu peux voir, ce n’est pas du théâtre, c’est vraiment du cinéma. » Pour parler de ce projet qui a été annoncé comme « un drame musical », la productrice cite le film hollywoodien La La Land, à titre d’exemple.