Une légende au Centre Bell: pourquoi 50 Cent est un intemporel
Le Journal de Montréal
Est-ce parce que toutes les chansons, même vieilles de 20 ans, qu’il interprétait semblaient droites sorties du four ? Ou bien parce qu’il en a interprété une bonne vingtaine sans vraiment prendre son souffle ? Peut-être aussi était-ce parce qu’il n’était nullement accompagné des versions studio en arrière-plan, comme beaucoup de rappeurs aujourd’hui ? Dans tous les cas, 50 Cent a clairement affirmé sa place comme artiste intemporel ce soir au Centre Bell.
On ne voyait que l’ombre du rappeur dans les effets visuels de la scène que déjà la foule était conquise. What up gangsta a mis le feu aux poudres et I get money n’a fait qu’ajouter de l’huile avant que 50 n’interprète son immortelle Hate it or love it, qu’il co-signe avec The Game.
Pour le deuxième segment du spectacle, le rappeur du Queens a mis la sensualité de l’avant en se lançant sur Magic stick, pendant que devant lui se donnait un numéro de danse digne de Chez Parée. Les toujours aussi populaires Best friend et 21 questions ont également résonné pendant ce segment, et les partisans n’ont pas manqué de rapper la célèbre ligne « I love you like a fat kid loves cake », lors de ce dernier morceau.
P.I.M.P et If I can’t ont bien failli propulser le toit du Centre Bell au ciel, surtout lorsque 50 Cent s’est téléporté du fond de la scène à l’avant pour ce premier titre, apparaissant tout vêtu de blanc avec son plus beau sourire.
Un dernier tour de piste à Montréal réussi pour 50 Cent, qui a gardé tout le monde debout, mains vers le ciel, tout au long de sa prestation.