Une date hautement symbolique
Le Journal de Montréal
Même si la violence armée est tristement commune aux États-Unis, une tuerie à une date aussi symbolique que le 4 juillet marquera les esprits, estiment des experts.
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« La seule chose qui peut choquer les Américains avec les questions d’armes à feu, c’est quand les fusillades ont lieu dans des écoles ou dans un événement comme celui-ci », affirme Jason Opal, professeur d’histoire à l’Université McGill.
Cette fois, le tueur a visé l’emblématique parade du jour de l’Indépendance, où défilaient élèves du secondaire et orchestres locaux.
« On a quelqu’un à la recherche de notoriété qui a profité d’un événement national pour tirer dans une foule. C’est tout à fait réfléchi et c’est un phénomène grandissant », souligne Francis Langlois, membre de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand.
La tragédie est d’autant plus brutale que le 4 juillet est historiquement une journée où les Américains mettent de côté leurs profondes différences pour fêter « en faisant semblant d’être toujours unis », souligne M. Opal.
Personne n’est à l’abri