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Un festival de courts-métrages offert gratuitement sur le web
Radio-Canada
Une sélection des meilleurs court-métrages québécois est présentée ce mois-ci dans le cadre de la 6e édition du Festival Plein(s) Écran(s) (Nouvelle fenêtre).
Au total, 41 films, 3 projections commentées et des discussions font partie de la programmation de Pleins Écrans, dont la diffusion de deux courts-métrages retenus dans la course aux Oscars : Frimas et Les grandes claques.
Dès aujourd’hui, 4 films prennent l’affiche sur le web, disponibles pendant une durée de 24 heures. Les projections sont ainsi renouvelées chaque jour, avec une nouvelle série de 4 courts-métrages, une formule proposée ainsi jusqu’au 23 janvier.
En ouverture du festival, Le film Joutel réalisé par Alexa-Jeanne Dubé met en vedette 2 monuments du cinéma québécois, les comédiens Pierre Curzi et Marie Tifo.
D’autres courts métrages méritent également que l’on s’y attarde : L’abat (Olivier Côté), Au plaisir les ordures (Romain Dumont), Monsieur Cachemire (louri Philippe Paillé), Love-moi (Romane Garant-Chartrand), Y’a pas d’heure pour les femmes (Sarra El Abbed), Lointain (Aziz Zoromba), In the shadow of the pines (Anne Koizumi), et There here (Sid Zanforlin).
Ariane Roy-Poirier est la nouvelle directrice de la programmation. Depuis la pandémie, les visionnements en ligne ont atteint des sommets. L’an dernier, le festival a cumulé près d’un demi-million de visionnements.
C’est certain que nous, on est un peu bénis. On a été visionnaires avec cette idée-là. [...] Ç’a été vraiment réfléchi dans un cadre où la pandémie n’existait pas [...] Ce qui nous aide beaucoup, c’est qu’il y a à la fois les gens qui ont besoin de ça, il y a un manque à combler définitivement, surtout pour du contenu qui est gratuit et accessible.
Cette accessibilité numérique traverse aussi les frontières et permet un rayonnement à l’international pour le cinéma québécois.
« Pour nous, c’est très très important de ne pas seulement être campé dans les centres urbains, on veut que partout dans le monde et en région, les gens puissent apprécier les films »