Un cri du cœur pour lancer la coopérative TREQ
Radio-Canada
La coopérative de transport aérien TREQ s'impatiente devant le statu quo du gouvernement Legault.
Bien qu'une décision concernant l'avenir du transport régional ne soit pas encore prise, TREQ avance que la Coalition avenir Québec semble vouloir soutenir des transporteurs comme Air Canada au détriment de la concurrence.
Une pétition a donc été mise en ligne afin d'interpeller Québec. Le porte-parole du Parti québécois en matière de transports, Joël Arseneau, parraine cette pétition.
Il s'étonne de l'immobilisme du gouvernement qui, selon lui, doit sortir du vieux modèle d'affaires.
On a besoin d’avoir un modèle différent ou compétitif pour avoir droit au meilleur service et c’est la clientèle qui jugera du modèle qui lui plaît davantage. Le gouvernement, lui, son rôle, c’est de stimuler la concurrence, c’est de stimuler les projets d’affaires, avance-t-il.
Selon une étude de l'Institut de recherche en économie contemporaine, la coopérative TREQ générerait des retombées annuelles de 800 millions de dollars.
Des acteurs du milieu aérien régional, par exemple l'ex-maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, estiment que le fait de fermer la porte à un nouveau transporteur comme TREQ équivaut à renoncer au développement économique des régions.
Mettez juste en perspective 800 millions de dollars de pertes en revenus fiscaux uniquement, avec tout ce que ça représente comme obstacle au développement des régions présentement. Prenez juste une partie de ces 800 millions-là pour mettre en place un système qui va fonctionner, qui va faire en sorte que les gens vont bouger au Québec , fait-il valoir.
La coopérative TREQ se targue de vouloir rendre plus accessible le transport aérien interrégional au Québec en offrant des vols à moindre coût.