
Trump réclame l’annulation «immédiate» du procès de Nétanyahou
Le Journal de Montréal
Donald Trump a réclamé mercredi l’annulation «immédiate» du procès pour corruption du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qu’il a qualifié de «chasse aux sorcières».
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«Une telle chasse aux sorcières, pour un homme qui a tant donné, est impensable pour moi. Il mérite bien mieux que cela, et l’État d’Israël aussi. Le procès de Bibi Nétanyahou devrait être ANNULÉ IMMÉDIATEMENT», a écrit le président américain dans un long message publié sur sa plateforme, Truth Social.
Le président américain a également mentionné la récente guerre de 12 jours entre l’Iran et Israël, dans laquelle les États-Unis ont joué un rôle auprès d’Israël, en frappant des installations nucléaires iraniennes, avant d’annoncer un cessez-le-feu entre les deux parties.
«Bibi Nétanyahou a été un GUERRIER, comme il n’y en a jamais eu dans l’histoire d’Israël, et le résultat a été quelque chose que personne ne pensait possible, l’élimination de potentiellement l’une des plus puissantes armes nucléaires dans le monde, a déclaré M. Trump. Probablement personne d’autre que Benyamin Nétanyahou n’aurait pu travailler en meilleure harmonie avec le président des États-Unis. Les États-Unis ont sauvé Israël [dans la guerre avec l’Iran] et maintenant les États-Unis vont sauver Bibi Nétanyahou.»
Le premier ministre israélien est poursuivi pour corruption, fraude et abus de confiance. Son procès s’est ouvert en mai 2020, mais a été interrompu par la guerre dans la bande de Gaza. Il a déposé plusieurs demandes de report, invoquant les hostilités déclenchées par l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
En mai 2024, Donald Trump est devenu le premier président élu des États-Unis condamné au pénal, dans une affaire des paiements cachés à une vedette de films X pour laquelle il a été dispensé de peine en janvier dernier, juste avant de retrouver la Maison-Blanche.
Comme dans les autres affaires où il était poursuivi, il s’est présenté comme la victime d’une «chasse aux sorcières» orchestrée par ses adversaires politiques.
