Trois fois rien: une comédie bienveillante
Le Journal de Montréal
Antoine Bertrand livre une performance drôle et attachante sous les traits d’un sans-abri dans Trois fois rien, une comédie sociale française remplie d’humanité, de tendresse et de bienveillance.
Sans domicile fixe, Brindille (Antoine Bertrand) et Casquette (Philippe Rebbot) vivent comme ils le peuvent, au jour le jour, dans un campement de fortune caché dans le bois de Vincennes, à Paris. Or, voilà qu’un billet de loto acheté par La Flèche (Côme Levin), un jeune sans-abri rencontré par hasard, vient soudainement changer leur quotidien. Grâce à une série de numéros chanceux, les trois copains ont gagné la jolie somme de 300 000 euros qu’ils doivent toutefois se partager à trois.
Mais il y a un problème : afin de pouvoir réclamer leur argent à la Française des jeux (l’équivalent français de Loto-Québec), ils doivent avoir un compte en banque. Et pour ouvrir un compte en banque, ils doivent pouvoir fournir une adresse fixe...
Avec l’aide d’une gentille employée de la Française des jeux (Émilie Caen), les trois complices décideront d’emménager ensemble dans un appartement. Mais ce changement drastique de mode de vie ne se fera pas sans heurts. Alors que Casquette et La Flèche auront du mal à s’adapter à ce nouveau quotidien, Brindille, un Québécois qui s’est retrouvé à la rue quelques années plus tôt à la suite d’une séparation difficile, tentera quant à lui de renouer avec sa vie d’avant.
Belle complicité
C’est en voyant Antoine Bertrand, Philippe Rebbot et Côme Levin s’entendre comme larrons en foire sur le plateau de tournage de sa comédie précédente, Le petit locataire, il y a quelques années, que la réalisatrice française Nadège Loiseau a eu l’idée de construire son film suivant autour d’eux.
Les trois personnages principaux de Trois fois rien ont été écrits sur mesure pour le trio d’acteurs, et cela se ressent dans leur jeu authentique et enthousiaste. Leur chimie, leur complicité et leur amitié sincère procurent un supplément d’âme à ce film charmant et sans prétention. Au cœur de la distribution, Bertrand se distingue particulièrement dans son rôle d’un personnage québécois qui lui va comme un gant.
Nadège Loiseau parvient aussi à aborder les enjeux des sans-abri avec justesse et délicatesse, en marchant habilement sur la fine ligne entre le drame et la comédie. On lui reprochera toutefois quelques excès de bons sentiments dans la dernière partie du film qui s’avère trop prévisible.
«Il y a des soirs au cours des derniers six mois où j’étais tellement ivre que je ne me souviens même pas de la fin des concerts. Pourtant, je n’avais jamais joué saoul lors des 25 premières années des Cowboys. On avait vraiment l’impression de faire de la musique sur le Titanic et on attendait qu’il coule.»
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