
Ricardo Trogi tourne 1995 à Québec: peut-être le début d’une autre trilogie
Le Journal de Montréal
Après avoir raconté au cinéma ses aventures en 1981, en 1987 et en 1991, Ricardo Trogi pense que le tournage de 1995, qui vient de s’amorcer à Québec, marque le début d’une seconde trilogie de sa franchise autobiographique.
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«On dirait que je repars pour trois autres. Je ne sais pas pourquoi j’ai ce sentiment», confie le cinéaste, que Le Journal a rencontré lors du tournage d’une scène au Pavillon Charles-De Koninck, à l’Université Laval, samedi.
«Je ne sais pas combien je peux en faire. J’ai l’impression que c’est mon dernier à chaque fois et je suis en train d’en faire un. Je veux éviter... je ne pense pas que je voudrais en faire un qui s’intitule 2001 et que je suis en train de tourner Québec-Montréal. C’est un beau moment dans ma vie, mais il n’y a pas de grosse nourriture à comédie là-dedans.»
Trogi pense qu’il pourrait plutôt revisiter ses débuts comme réalisateur de publicités à la télé. «Ce serait l’étape logique. Quand je suis revenu de la Course, je suis allé travailler à MusiquePlus, ça aussi c’est intéressant.»
Chose certaine, le peu qu’on a vu samedi annonce qu’avant de s’embarquer dans la Course destination monde, thème central de 1995, Ricardo Trogi (de nouveau incarné par Jean-Carl Boucher) cultivait encore l’art de se mettre les pieds dans les plats.
On l’a vu s’enfuir de l’université en courant avec un grand sac rempli de livres, poursuivi par un gardien de sécurité. Ce dernier n’a cependant pu lui mettre la main au collet avant que Trogi parte en trombe dans une Honda Civic rouge datant, évidemment, du début des années 1990.
Jean-Carl Boucher assure qu’il ne se fait jamais prier pour reprendre le rôle qu’il défend depuis maintenant presque 15 ans à l’écran. «On a beaucoup de plaisir à faire ces films, je ne vois pas comment je pourrais me tanner. C’est toujours du bonbon», dit-il.
