Poutine se dresse contre «la menace mortelle» posée par la rébellion du chef de Wagner
Le Journal de Montréal
Vladimir Poutine s'est dressé samedi contre la «menace mortelle» et le risque de «guerre civile» posés par le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine entré ouvertement en rébellion contre le commandement russe.
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En complet noir, l'air grave et le ton martial, le chef du Kremlin s'est adressé à 07h00 GMT sans le nommer à l'homme qui le défie, accusant «les traitres» à la nation russe, promettant de les «punir».
«C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple , a déclaré M. Poutine dans une adresse à la nation. «Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels» de M. Prigojine, a-t-il affirmé.
Plus tôt, le chef de Wagner avait affirmé tenir le quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires.