Patricia Paquin se confie pour la première fois sur son départ forcé de la radio
Le Journal de Montréal
Patricia Paquin s’est livrée pour la première fois depuis son départ forcé de la radio, au micro de Marie-Claude Barrette. «Quand mon tumulte de radio est arrivé, je me suis dit: “Je suis contente que ma mère ne vive pas ça”», a confié celle qui a perdu sa maman et son papa il y a quelques mois à peine.
Patricia Paquin admet avoir vécu «une grosse fin d’année 2023 et un gros début de 2024».
L’animatrice de 55 ans a expérimenté un déménagement impliquant toute sa famille, a dû faire face au deuil de ses deux parents à 9 mois d’intervalle et a appris, quelques jours avant la rentrée prévue le 19 août, que son poste à la coanimation de l’émission Les filles du lunch avec Marie-Eve Janvier à Rythme 105,7 avait été offert à Maripier Morin.
Elle avoue être passée par toute la gamme des émotions depuis cette annonce inattendue.
«On passe par toutes sortes d’étapes. Le déni, j’ai été fâchée, l’acceptation, et j’ai été déçue. Là, je vais super bien. On retombe sur nos pattes assez rapidement dans ma famille. On a toujours le choix de nos réactions dans la vie. C’est ce qui nous reste quand il nous arrive des malheurs et des trucs plates», a expliqué l’animatrice et comédienne qui portait un chandail brodé du mot amour pour l’occasion.
«Perdre un emploi, c’est un choc», a renchéri Marie-Claude Barrette, qui sait également de quoi elle parle. L’animatrice de Deux filles le matin avait appris que son contrat n’allait pas être renouvelé par TVA en février 2023.
Patricia Paquin a pu compter sur l’appui et la bienveillance de ses collègues de la radio, des gens du milieu artistique et du public pour surmonter cette épreuve.
«Je ne pouvais pas m’imaginer toute cette formidable vague d’amour de gens qui allaient m’écrire. C’est là que je me rends compte de la connexion avec les gens. Je crois que les gens l’ont ressenti comme si cela arrivait à quelqu’un de leur famille», explique celle qui s’est taillé une belle place dans le cœur des Québécois en jouant dans la série culte Chambres en ville, il y a 35 ans déjà.
«La radio, ça n’ira pas en s’améliorant», estime l’animatrice, qui n’est pas amère pour autant.
