
Osheaga, jour 2: Green Day laisse sa marque en revisitant «Dookie» et «American Idiot»
Le Journal de Montréal
Devant une marée à perte de vue, Green Day a clos la journée de samedi en prouvant que le rock’n’roll n’a pas perdu de plumes au festival Osheaga.
Premier constat: Billie Joe Armstrong semble s’abreuver dans la même fontaine de Jouvance que Mick Jagger. Toujours habité par cette même énergie juvénile, il s’est éclaté avec ses acolytes Mike Dirnt et Tré Cool.
Tout comme Taylor Swift et son Eras Tour, Green Day revisite un chapitre de son histoire à la fois pendant The Saviours Tour, du moins, à une différence près: le groupe californien outrepasse les navets de sa discographie.
Il y a eu l’ère Dookie, pour commencer, cet opus monumental qui a célébré son 30e anniversaire en février dernier. On a ainsi pu revisiter des hymnes tels que Basket Case et When I Come Around.
Il y a ensuite eu l’ère American Idiot, dont l'interprétation de la chanson éponyme a semé la zizanie dans la foule. Même en jouant pour la énième fois des classiques comme Holiday ou Boulevard of Broken Dreams, cette formation de quinquagénaires préserve le même feu dans son regard que jadis. On ne veut que la rejoindre sur scène pour rocker à ses côtés; un privilège auquel a eu droit une dénommée Sandrine, qui a vécu son rêve en chantant quelques traits de Know Your Enemy sur scène.
Et puis, Billie Joe et cie ont défendu avec brio des chansons de leur plus récent projet, le surprenant Saviours. Conquis d’avance, le public a reçu chaleureusement cette offrande.
Appuyé par des projections adaptées à l’époque musicale correspondante et des effets pyrotechniques spectaculaires, le chanteur et guitariste a tâché de garder le public sur le qui-vive pendant l’ensemble du spectacle. Presque sans interruption, le concert de deux heures a passé comme le vent.
En rappel, simplement accompagné de sa guitare acoustique, Billie Joe Armstrong a chanté Good Riddance (Time of Your Life). En bon professionnel, il se doutait qu’il n’y avait pas de meilleure façon de conclure qu’en scandant le vers «I hope you had the time of your life».
