Osheaga: «On a juste envie d’oublier»
Le Journal de Montréal
On se croirait dans une bulle au parc Jean-Drapeau cette fin de semaine. Les festivaliers semblent avoir laissé leurs soucis à l’entrée de l’enceinte, prêts à s’abandonner à leur insouciance et aux mélodies des 33 artistes au programme.
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Les organisateurs d’Osheaga ont fait appel à la prudence, à quelques jours du début du festival, même si tous auraient aimé ignorer l’éléphant dans la pièce qu’est la septième vague de COVID-19. Aucune mesure sanitaire n’était toutefois imposée aux 40 000 personnes attroupées, et il fallait chercher longtemps pour trouver une personne portant un couvre-visage.
« Puisque l’événement est dehors, on se sent plus à l’aise, note la spectatrice Jessica Aqui, qui en était à sa première expérience dans un festival. Pendant 30 minutes, je portais le masque et je l’ai enlevé... mais je pense encore à la pandémie. En même temps, c’est bien de voir un événement du genre où les gens peuvent laisser tout cela dans le passé. »
Diversité, inclusion et couleur
Ce laisser-aller était partagé par l’ensemble des festivaliers questionnés, qui semblaient pousser un soupir de soulagement après trois ans d’incertitude.
« Avec la pandémie dans les dernières années, on a juste envie d’oublier, de profiter avec nos amis et de retrouver tous les festivals et les événements comme avant », corrobore Zineb Boukkad, le visage couvert de paillettes.