Mois de l’histoire des Noirs : ces autres voix à entendre
Radio-Canada
Je ne répondais plus aux invitations pour souligner le Mois de l’histoire des Noirs, car j’avais l’impression d’avoir épuisé la question. Cette année, j’ai cependant ressenti un regain d’intérêt.
Maintenant que les célébrations sont terminées, je me sens à l’aise de faire le point des événements que j’ai suivis ici et là et des souvenirs que j’ai fouillés.
J’ai suivi des présentations sur la présence et les accomplissements remarquables des Noirs au Canada et à l’extérieur. J’y suis habitué et je l’ai moi-même fait par le passé.
Des souvenirs de mon arrivée en Alberta ont cependant éveillé le désir d’entendre aussi d’autres voix en pareille occasion.
À l’hiver 2004, mon épouse et moi avons mis les pieds pour la première fois dans cette partie de l’ouest du pays.
Un événement culturel organisé au Campus Saint-Jean, à Edmonton, a donné une motivation supplémentaire à notre décision de nous installer dans cette province.
Un organisme qui émergeait à l’époque, le Centre d’accueil et d’établissement, m’avait invité à modérer une célébration de la présence des francophones congolais dans la ville.
Je n’ai jamais oublié cet honneur reçu d’entrée de jeu, car il m’a laissé le sentiment d’être rapidement adopté par une communauté franco-albertaine, multiculturelle et multiraciale.
Les organisateurs et les participants m’ont aussi laissé l’impression que ma nouvelle communauté était prête à accepter ce que je pouvais lui offrir.