Louise Sigouin se retire de l’Ordre des sexologues du Québec
Le Journal de Montréal
Visée par une plainte formulée par le syndic de son ordre professionnel, Louise Sigouin se retire de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec. Cette décision permet à l’intervenante vedette de la série télévisée Si on s’aimait présentée à TVA de poursuivre ses engagements télévisuels.
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La sexologue a fait part de sa décision dans une lettre ouverte publiée vendredi. Elle y explique avoir pris connaissance et être bouleversée par la plainte formulée par le syndic de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec à son endroit. Une première plainte de quelconque nature portée contre elle en 30 ans de carrière, précise-t-elle.
«Par respect pour le processus disciplinaire en cours auquel Duo Productions et moi avons entièrement collaboré depuis près de deux ans et puisque la preuve n'est pas encore communiquée, je ne formulerai aucun commentaire à propos de son contenu», écrit-elle.
Mme Sigouin précise avoir communiqué à plusieurs reprises, depuis 2016, avec son Ordre professionnel afin de présenter le projet télévisuel de Si on s’aimait dans lequel elle agirait à titre d’experte en accompagnement relationnel et sexologue. Cela dans le but de «respecter ses obligations déontologiques considérant que ce projet était totalement inédit et novateur».
«Cette action [se retirer de l’Ordre professionnel] m’apparaît comme la seule solution possible qui me permettra de poursuivre mes engagements en toute sérénité envers les participants de la 4e saison de Si on s’aimait et envers Duo Productions, tout en réglant la situation avec l’Ordre», ajoute-t-elle.
La sexologue affirme que son appartenance à l’Ordre n’est pas essentielle à la poursuite de ses activités télévisuelles ni dans l’accompagnement offert à ses clients. Sa décision finale concernant son appartenance à l’Ordre sera prise selon l’issue de la plainte.
«C’est mon approche des cinq dualités qui connaît un impact positif considérable dans le concept de l’émission, mais aussi, et surtout, auprès de la population québécoise, notamment dans l’exploration de la connaissance de soi», ajoute celle qui exerce le métier depuis 1992, soit l’année d’obtention de son baccalauréat en sexologie à l’Université du Québec à Montréal.
«Si des participants ont vécu le sentiment de ne pas avoir été accompagnés et supportés adéquatement durant leur passage à l’émission télévisée, et ce malgré l’aide et les mesures mises en place, sachez que cela m’interpelle grandement.»