Loi sur les mesures d’urgence : les premiers ministres de l’Atlantique réagissent
Radio-Canada
Le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Dennis King, a emboîté le pas de son homologue au Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, et a déclaré que sa province n’a pas besoin d’appliquer la Loi sur les mesures d’urgence sur son territoire.
Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, est du même avis et le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, croit qu'il est temps de mettre un terme aux manifestations à Ottawa.
À l'Île-du-Prince-Édouard, Dennis King a qualifié la décision d’invoquer cette loi comme problématique, puisque ce geste pourrait monter le ton dans la gestion des manifestations ailleurs au pays.
« C’est ce que je trouve problématique à l’avenir […] c’est qu’il nous incombe, en tant que dirigeant, d’essayer de remodeler ce débat où nous pouvons nous écouter les uns les autres. »
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a mis en place la Loi sur les mesures d'urgence afin de mettre un terme aux manifestations à Ottawa et dans des postes frontaliers du pays.
Cette loi donne davantage de pouvoir aux forces policières pour agir lors des activités considérées illégales et dangereuses, comme des occupations en Ontario.
Justin Trudeau a précisé que ces mesures sont ciblées géographiquement dans les endroits où les besoins se font sentir.
Dans une déclaration envoyée aux médias lundi, Dennis King a souligné que les manifestations dans la province ont toujours été pacifiques.
Pour lui, cette mesure pourrait donner l’impression que le dialogue ne serait plus possible.