Limites du projet Tewin : les résidents sont sceptiques
Radio-Canada
Les résidents ruraux qui vivent en plein milieu de ce qui devrait devenir la prochaine banlieue d'Ottawa restent perplexes quant à la raison pour laquelle leur région a été choisie pour ce développement urbain. Ils ne voient pas comment des milliers de nouvelles maisons peuvent être construites dans le secteur.
Le personnel municipal a maintenant identifié la zone qui formera la banlieue qui s'appellera Tewin, après plusieurs rencontres avec les Algonquins de l'Ontario (AOO) – un organisme de négociation de traités qui comprend la Première Nation des Algonquins de Pikwakanagan – et leur partenaire, le promoteur Taggart.
La cartographie et la nouvelle limite urbaine feront partie du nouveau plan officiel, qui doit être approuvé par le conseil municipal à la fin du mois d'octobre.
Après un vote crucial du conseil l'hiver dernier, le personnel municipal a été invité à sélectionner le terrain pour le projet Tewin, d’une superficie d’environ 445 hectares, à partir d'une vaste zone à l'extrémité sud-est du territoire d’Ottawa.
Les conseillers municipaux ont décidé d'allouer aux AOOAlgonquins de l'Ontario environ un tiers de l'expansion urbaine globale de 1281 hectares afin qu'ils puissent se lancer dans leur vision d'une communauté durable. Le projet avait été qualifié d'acte de réconciliation par des élus d’Ottawa, ce qui avait d’ailleurs été dénoncé par des Algonquins.
La zone, qui s'étend entre les rues Leitrim et Thunder, et longe la rue Anderson, s'est avérée la plus appropriée, selon le directeur de la planification à long terme de la Ville, Don Herweyer.
Il a déclaré à CBCCanadian Broadcasting Corporation que la région a le moins de contraintes environnementales, qu'elle se trouve près de l'autoroute 417 et qu'elle pourrait être viabilisée.