Les Surveillantes trouvent leur « wapiti » dans les harmonies vocales
Radio-Canada
Nous sommes sur le pont Tremblay, à Saint-Boniface, au Manitoba, un pont réservé aux piétons et aux cyclistes qui traversent la rivière Seine.
Les trois membres de la formation Les Surveillantes viennent d’arriver sur leur vélo équipés de leur remorque pour enfants, qui transportent à la fois le guitariste, les instruments et le petit amplificateur pour le bassiste.
Le groupe nous fait découvrir un petit parc bien caché derrière les arbres, juste à côté du pont. C’est dans ce lieu bucolique que Les Surveillantes interpréteront, dans le cadre de la série Petit local en plein air, leur chanson Mon wapiti.
« La chanson représente un peu l’idée de trouver son wapiti, cette idée de trouver quelque chose où l’on se sent à l’aise, où l’on se sent bien, ça, c’est vraiment important. »
Formé à l’automne 2006, en prévision d’un spectacle au Festival du Voyageur, le groupe Les Surveillantes comptait à l’origine quatre membres : Denis Vrignon-Tessier et Danielle Burk ainsi qu’Eric et Jérémie Gosselin.
Le Festival nous a dit : "Ouin on veut un spectacle." On a dit : "OK!"
« Fantastique, on n’avait pas une chanson ensemble, on n’avait pas de spectacle. On a chacun écrit quatre chansons, puis on a monté un spectacle en dedans de quelques mois. »
En 2010, Les Surveillantes ont fait paraître leur premier album, La racine carrée du cœur. L’année suivante, Danielle Burk quitte le groupe, et les trois autres membres décident de continuer l’aventure.
« À travers les années, on a fait des albums, des tournées au Canada, en France, en Suisse et l'on a écrit toutes sortes de chansons. »