Les organisations régionales à l’heure de la sécurisation culturelle avec les Autochtones
Radio-Canada
De plus en plus d’organisations du Saguenay-Lac-Saint-Jean s’ouvrent à la question autochtone en regard de l’actualité des dernières années. Elles sont nombreuses à vouloir mieux accueillir les membres des Premières Nations au sein de leurs équipes ou à vouloir adapter leurs services.
Ça nous fait chaud au coeur de voir que les organisations autour de nous et au Québec commencent à penser à nous de façon plus positive, a partagé Sylvie Langevin, conseillère à Mashteuiatsh et vice-chef aux relations avec la communauté et conseillère désignée Patrimoine et culture.
Mais, il reste encore du chemin à faire pour expliquer les réalités des peuples autochtones dans l'espace public. Ainsi, ces organisations tentent de parvenir à une plus grande sécurisation culturelle dans leurs actions au quotidien auprès des Premières Nations, ce qui demeure une question complexe.
C'est d'avoir une ouverture, de vouloir apprendre, d'être à l'écoute et des fois, de vouloir adapter des petites choses dans ce qu'on fait, que ce soit dans l'enseignement, dans la santé. D'être sensible aux différences des gens, a poursuivi Sylvie Langevin.
La sécurisation culturelle est un principe promu par les Premières Nations pour favoriser le mieux-être de leurs communautés en leur permettant de se familiariser avec la culture et l’histoire autochtone et de l’apprécier.
Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, la sécurisation culturelle est le stade final d'un cheminement collectif caractérisé par l’implication active et égalitaire des Autochtones dans leur relation avec les acteurs du système de santé et de services sociaux.
Dans la région, les 11 500 employés du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean doivent dorénavant suivre une formation nommée Sensibilisation aux réalités autochtones
Des cours plus spécifiques ont aussi été offerts à la haute direction, au conseil d'administration et aux employés qui offrent des services directement aux Premières Nations.
À la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, une démarche a été amorcée pour mieux répondre aux besoins des élèves issus des premiers peuples.