Les Maoris de Nouvelle-Zélande, modèle de réconciliation pour les Autochtones de partout
Radio-Canada
Le processus de réconciliation avec les Maoris en Nouvelle-Zélande, entamé dans les années 70, est souvent cité en exemple par les Autochtones du monde.
Dans la classe de madame Tayla à l’école primaire de Rotorua, les élèves sont assis en cercle autour d’elle. Ils pratiquent vocabulaire et prononciation avec leur enseignante au visage arborant un tatouage traditionnel maori. Les enfants apprennent dans leur langue.
L’éducation est un des piliers de la revitalisation de la culture maorie. Depuis 1990, le gouvernement finance des écoles primaires d’immersion en maori comme celles de Rotorua.
Ces établissements reflètent les valeurs traditionnelles dans le but de revitaliser la langue, mais aussi la culture, ce qui a fait augmenter le taux de réussite des jeunes Maoris. De quoi émerveiller l’enseignante Tayla qui n’a pas eu ce privilège lorsqu’elle était toute jeune.
Les enfants grandissent avec leur propre langue, leur propre histoire, leurs propres chansons, explique l’enseignante, madame Tayla. Ils sont fiers de qui ils sont. Ils sont merveilleux!
Il n’y a pas que les écoles d’immersion, quelques cours sont aussi offerts au secondaire. Près de 30 % des Néo-Zélandais ont reçu de l’enseignement en maori l’an dernier.
Le haka est le symbole le plus connu de cette culture autochtone. Le rituel guerrier a contribué à la perpétuer.
Grâce aux touristes qui ont payé pour en connaître davantage sur la culture et pour visiter les merveilles naturelles du site de Rotorua, l’institut d’artisanat maori de Rotorua récupère une partie des recettes pour financer l’apprentissage des métiers d’art traditionnels.
Les élèves et artistes sont les gardiens du savoir autochtone, en quelque sorte. Leurs sculptures contribuent à la promotion et la protection des traditions maories.
