Les images d’Haïtiens refoulés à la frontière « ne reflètent pas » les États-Unis
TVA Nouvelles
Le ministre américain à la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas a affirmé mercredi que les photos montrant des membres de la police aux frontières repoussant à cheval des migrants haïtiens à la frontière américano-mexicaine ne reflétaient pas l’identité des États-Unis ni l’action de l’ensemble de cette force.
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Sur un cliché pris par un photographe employé par l’AFP, un garde-frontières à cheval attrape un homme par son t-shirt sur la rive américaine du Rio Grande, frontière naturelle entre les deux pays, près de Del Rio au Texas.
Sur un autre, il tient un groupe à distance en faisant tourner ses rênes, dans une posture menaçante, pour les forcer à rebrousser chemin vers le Mexique.
Ces images « ne reflètent pas ce que nous sommes en tant que pays, ni ce qu’est la police aux frontières américaine », a assuré M. Mayorkas devant la commission sur la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants.
Il a rappelé avoir ordonné l’ouverture d’une enquête et promis des résultats rapides, « d’ici quelques jours et non des semaines ».
Ces clichés, qui ont fait le tour du monde, ont suscité un vif émoi aux États-Unis, jusqu’aux proches alliés du président Joe Biden.
Ni les États-Unis, ni la France, ni l’Allemagne, ni le Royaume-Uni, ni le Canada n’ont emboité le pas aux trois pays européens qui ont reconnu un État palestinien mercredi, mais le gouvernement libéral pourrait changer son fusil d’épaule si les circonstances se présentaient, selon les panélistes à l’émission La Joute.