Les défis de faire fonctionner une radio étudiante en pleine pandémie
Radio-Canada
Comme à peu près tous les secteurs de l’économie, le monde des stations de radio étudiantes et communautaires a été fortement ébranlé par la pandémie et les mesures sanitaires. Les défis technologiques, les pertes de revenus et les difficultés à recruter de nouveaux bénévoles ont été au sommet des préoccupations depuis mars 2020.
Les 23 derniers mois sont un peu flous dans la mémoire de Ken Stowar, directeur général de CIUT, la radio de l’Université de Toronto. Difficile de croire que ça fait déjà presque deux ans.
Il se souvient encore très bien du 17 mars 2020, lorsqu’on lui a dit que la radio devrait cesser ses activités en raison de la pandémie.
C’était hors de question, confie-t-il. Nous sommes un service essentiel, régulé par le fédéral.
« C’était important de continuer la diffusion, 24 heures sur 24. Nous savions que la communauté continuerait de compter sur notre programmation, qu’elle soit musicale, de radio parlée ou les émissions spéciales. »
Les premières semaines ont été chaotiques, alors que lui et son équipe devaient s’assurer que les quelque 140 animateurs bénévoles soient en mesure d’enregistrer leurs émissions depuis leur domicile.
Il ajoute qu’il n’était pas possible de prédire combien de temps ça allait durer : Ça continue deux ans plus tard.
CIUT a pu maintenir au travail tout son personnel, notamment grâce aux subventions salariales.
Du côté de CILU, la radio de l’Université Lakehead à Thunder Bay, seulement une poignée d’animateurs ont choisi de produire leurs émissions à distance.