Les États-Unis éliminent le chef de l'État islamique, mettant fin à une menace « majeure » selon Biden
Le Journal de Montréal
Les États-Unis se sont félicités jeudi d'avoir éliminé une « menace terroriste majeure » dans le monde, après la mort du chef du groupe jihadiste État islamique (EI), Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, tué lors d'une opération de leurs forces spéciales en Syrie.
Les États-Unis « ont éliminé une menace terroriste majeure dans le monde », a dit le président américain Joe Biden dans une allocution à la Maison Blanche.
« Dans un ultime geste désespéré de couardise, et sans égard pour la vie de sa propre famille ou d'autres personnes dans le bâtiment, il a choisi de se faire exploser (...) emportant plusieurs membres de sa famille avec lui, comme l'avait fait son prédécesseur », a ajouté le démocrate, qui a suivi en temps réel l'opération depuis la célèbre « Situation Room ».
En octobre 2019, l'ancien chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi avait été tué dans un raid américain dans la région d'Idleb.
Le raid contre son successeur, beaucoup moins connu du grand public, a duré environ deux heures dans la nuit de mercredi à jeudi, ont précisé des responsables américains.
« Toutes les victimes », dont le nombre reste à déterminer, sont le résultat d'actions des jihadistes, qu'il s'agisse de la détonation causée par Qourachi ou de l'affrontement engagé par l'un de ses lieutenants dans le bâtiment, ont-ils assuré.
Le président américain a dit avoir privilégié une opération commando, « beaucoup plus risquée » pour les soldats américains, plutôt qu'une frappe aérienne, par égard pour les civils.
Aucun militaire américain n'a été blessé ou tué dans l'opération. Les États-Unis ont toutefois, selon des sources de la Maison Blanche, eu un problème technique sur un hélicoptère, qu'ils ont détruit sur un site à l'écart du raid lui-même.