Le Montréal à ciel ouvert de Valérie Plante
Métro
Je retrouve Valérie Plante au marché Atwater un samedi après-midi entre deux annonces politiques.
La mairesse sortante aime les marchés publics, celui-là pour sa proximité avec le canal Lachine. Mais elle fréquente surtout le marché Jean-Talon.
Je lui fais remarquer qu’il y a des villes où les gens vont remplir leur auto au Costco et que ça ne semble pas vraiment leur manquer, de ne pas avoir de marché public. Elle le reconnaît, tout en plaidant que ces marchés ouverts rendent aussi les villes plus sécuritaires.
«Ce qu’on sait, c’est que n’importe quel espace qui est désert, comme des stationnements abandonnés ou des terrains vacants, ça crée de l’insécurité.» Elle cite les Jardins Gamelin en exemple. «Oui, il y a des personnes en situation d’itinérance, mais il y a aussi un bar, on y fait de la danse, du yoga… Moi, cette idée de cohabitation sociale, j’y crois. Parce que dans une ville, il y a toute sorte de monde.»