Le milieu culturel reçoit avec soulagement le plan de déconfinement de Québec
Radio-Canada
Après plusieurs semaines passées à exiger davantage de prévisibilité, le milieu des arts de la scène québécois a enfin obtenu le calendrier de déconfinement tant réclamé avec les assouplissements annoncés mardi par le premier ministre François Legault.
On a notre plan! se félicite Julie-Anne Richard, directrice générale de RIDEAU, qui est l’association professionnelle des diffuseurs de spectacles. J’ai comme 200 livres de pression en moins sur les épaules!
En conférence de presse, François Legault a annoncé la levée, à partir du 21 février, de la limite maximale de 500 personnes dans les salles de spectacle, les cinémas et les théâtres, dont la capacité d’accueil demeurera cependant plafonnée à 50 % jusqu’au 28 février.
Cette date-là marquera la fin des jauges réduites pour les lieux culturels recevant moins de 10 000 spectateurs et spectatrices. Les grandes salles pouvant accueillir un public de plus de 10 000 personnes, comme le Centre Bell ou le Centre Vidéotron, devront patienter jusqu’au 14 mars. Le port du masque et la présentation du passeport vaccinal resteront obligatoires.
C’est aussi à partir du 14 mars que les pistes de danse pourront rouvrir, le karaoké reprendre et les évènements extérieurs pourront se tenir sans limite de public.
« Ce n’est pas la lumière au bout du tunnel, c'est le gros spot de 1000 watts. Enfin, on va s’en sortir! Je ne peux pas voir autre chose qu'un printemps et un été normaux, déconfinés. »
La fermeture des salles de spectacle, des théâtres ou encore des cinémas décrétée juste avant Noël avait porté un dur coup au moral du milieu des arts de la scène, à la fois épuisé et excédé après près de deux ans de yo-yo de fermetures et de réouvertures trop courtes.
On est tellement programmés à avoir des déceptions que je suis dans un état second, réagit Martin Roy, président du Regroupement des événements majeurs internationaux (REMI).Je me réjouis, mais je suis comme en état de choc.
Au-delà de la joie, dominait mardi la satisfaction d’avoir été entendu par le gouvernement.