
Le Hezbollah affirme avoir lancé «des dizaines» de roquettes sur Israël
Le Journal de Montréal
Appels à quitter le Liban, renforcement du dispositif militaire américain au Moyen-Orient et suspension de liaisons aériennes: les inquiétudes face à une escalade militaire au Moyen-Orient s’amplifient après la multiplication des menaces de l’Iran et de ses alliés contre Israël.
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L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de la mort mercredi du chef du mouvement islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué dans sa résidence à Téhéran. Son assassinat est survenu quelques heures après une frappe revendiquée par Israël qui a tué le chef militaire du mouvement libanais, Fouad Chokr, mardi soir près de Beyrouth.
Israël n’a pas commenté l’assassinat de Haniyeh, mais a juré de détruire le Hamas après une attaque sans précédent menée par ce mouvement le 7 octobre sur son sol, qui a provoqué une riposte dévastatrice de l’armée israélienne à Gaza.
Les dirigeants iraniens ainsi que le mouvement islamiste libanais Hezbollah et le Hamas palestinien ont juré de venger la mort de Haniyeh et de Chokr. Parallèlement, le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, a menacé Israël d’un «châtiment sévère».
En face, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a affirmé que son pays était à un «niveau très élevé» de préparation pour n’importe quel scénario, «tant défensif qu’offensif».
Au vu de «la possibilité d’une escalade régionale par l’Iran et ses partenaires», les États-Unis, principal allié d’Israël, ont annoncé vendredi «modifier [leur] dispositif militaire» pour «améliorer la protection des forces armées des États-Unis» et «doper le soutien à la défense d’Israël».
Interrogé par des journalistes dans sa résidence balnéaire du Delaware pour savoir s’il pensait que l’Iran se tiendrait à l’écart, le président américain Joe Biden a répondu: «Je l’espère, je ne sais pas».
