
Le G7 veut cibler les acheteurs de pétrole russe, sur fond de pressions américaines
Le Journal de Montréal
Les ministres des Finances du G7 se sont engagés mercredi à cibler ceux qui continuent d'augmenter leurs achats de pétrole russe malgré la guerre menée par Moscou en Ukraine, dans un contexte de pressions de Donald Trump en faveur de telles mesures.
Les responsables des sept économies mondiales les plus avancées (Canada, États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie et Japon) se sont accordés à «accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie», ont-ils déclaré dans un communiqué commun à la suite d'une réunion en visioconférence.
L'objectif est de porter un grand coup aux revenus dont le pouvoir russe a besoin pour financer la guerre.
«Nous ciblerons ceux qui continuent d'accroître leurs achats de pétrole russe depuis l'invasion de l'Ukraine et ceux qui facilitent le contournement» des sanctions contre Moscou, ont promis les sept ministres.
Ces derniers ont aussi insisté sur «l'importance des mesures commerciales, y compris les droits de douane».
Les pays du G7 ont également promis d'envisager «sérieusement des mesures commerciales et d'autres restrictions à l'encontre des pays et des entités qui contribuent au financement des efforts de guerre de la Russie, y compris sur les produits raffinés provenant du pétrole russe».
Ces annonces surviennent au moment où les États-Unis de Donald Trump promettent d'étendre les droits de douane visant les acheteurs de pétrole russe si l'Union européenne en fait de même.
