La Santé publique s’intéresse à la qualité de l’air au Saguenay-Lac-Saint-Jean
Radio-Canada
La Direction de la santé publique du Saguenay-Lac-Saint-Jean dressera un nouveau portrait de la qualité de l'air dans la région.
Le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean indique, dans une réponse transmise par courriel, qu'il prendra le temps d'analyser l'étude publiée, lundi, à Québec.
Cette étude démontre que l'exposition aux particules fines entraînerait le décès prématuré de 33 adultes par année pour les secteurs de Limoilou, de Vanier et de la Basse-Ville de Québec. À cela s’ajoute, 20 nouveaux cas d'asthme diagnostiqués chez les enfants.
Sans vouloir préciser, pour l'instant, la portée des études à venir, la Direction de la santé publique régionale se dit consciente des préoccupations soulevées par la qualité de l'air et les sources émettrices qu'elles proviennent des industries, du chauffage ou du transport.
En novembre dernier, Radio-Canada a publié des données démontrant que les concentrations de particules fines mesurées aux stations privées de Rio Tinto, dans le secteur d’Arvida, dépassaient par moment les recommandations du ministère de l’Environnement. Ainsi, il a été permis d’apprendre qu’elles ont excédé les normes québécoises de 30 microgrammes par mètre cube à une douzaine de reprises en 2021.
L'entreprise a toutefois respecté son certificat d'autorisation ministérielle qui lui permet de mesurer, et non pas d'émettre, des concentrations trois fois plus élevées.
Rappelons que la vieille aluminerie d’Arvida est la plus polluante au pays. Il lui est permis de rejeter jusqu’à 25 fois plus de substances toxiques dans l’air qu’une aluminerie moderne.
D’après les informations de Gilles Munger